COMMENTAIRE DE RAËL :
Faire et surtout « élever » un enfant est bien plus dangereux que conduire une voiture. Bien sûr qu’il devrait y avoir un permis de procréer !
« Permis de procréer ». Tel est le nom d’un drôle d’essai qui rêve de limiter les naissances pour le bien des enfants… et de la planète. Son auteur s’explique.
S’il y a bien une chose qui exaspère Antoine Bueno, c’est qu’on le félicite à propos de la naissance, il y a quelques mois, de sa fille. Cet essayiste et chargé de mission au Sénat est, jure-t-il, très heureux à 36 ans d’être papa pour la seconde fois. Mais il ne peut pas prendre une naissance comme une bonne nouvelle, plutôt comme l’assouvissement d’un désir égoïste.
Car il y a la question environnementale : chaque nouvel individu est, surtout dans notre société d’hyper-consommation, un émetteur de CO2 de plus, un mangeur de viande de plus, un producteur de déchets de plus… Bref, un clou supplémentaire dans le cercueil de la planète Terre.
Son essai, « Permis de procréer » (éditions Albin Michel), en appelle à une « politique dénataliste mondiale ». A l’échelon français, il soutient la création d’un « contrat de parentalité », qui limiterait la maltraitance infantile. Au niveau international, il défend l’organisation d’un « marché mondial des droits à procréer ». Une idée démente ? Interview.
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