Bien qu’ayant fondé son organisation, le Mouvement Raélien, dans plus de 120 pays autour du monde, RAËL a réside pendant quelques années au Québec, pays qu’il avait choisi « par amour pour le peuple québecois ». Il avait été surpris par le peu d’engagement public des personnalités du monde des arts et des lettres en faveur de l’indépendance et par le manque d’information soigneusement entretenu par les anti-indépendantistes quant à la place réelle du Québec au sein de la communauté internationale, faisant croire à tort aux Québécois que ce pays est trop petit pour être indépendant.

RAËL, qui oeuvre dans le monde entier depuis plus de 40 ans pour la paix, le respect des minorités et contre toute forme de racisme, développe entres autres dans ce livre une théorie intéressante expliquant que plus le monde est composé de grands blocs et plus il y a de danger de voir se développer de grandes forces militaires, alors que de petits États indépendants ne peuvent se permettre d’entretenir des armées gigantesques et capables de provoquer des holocaustes nucléaires ou bactériologiques.

L’indépendance du Québec s’inscrit dans ce contexte de maintien de la paix mondiale par la division des grands blocs que l’on a vu se produire en URSS et qui se poursuivra sur d’autres continents.