Selon une nouvelle étude, les guerres perpétuelles lancées par les États-Unis après le 11 septembre 2001 ont entraîné une augmentation du nombre de suicides dans l’armée. Les soldats traumatisés se suicident lorsqu’ils sont déployés à plusieurs reprises dans des conflits qui ne sont pas approuvés par la population.
Un nouveau projet de rapport de l’Université Brown sur les coûts de la guerre donne un nouvel aperçu sur ce que beaucoup ont appelé une épidémie de suicides au sein de l’armée américaine. Sur la base des données du Département de la Défense, de l’Administration des Vétérans et de sources secondaires, l’étude a révélé qu’au moins quatre fois plus de vies militaires ont été perdues par suicide que du fait de combats dans les guerres lancées depuis l’attaque terroriste du 11 septembre 2001.
Depuis que le président George W. Bush a lancé sa guerre mondiale contre le terrorisme en 2001, 7 057 militaires ont été tués dans des opérations militaires. Au cours de la même période, on estime que 5 116 membres du personnel de service actif sont morts par suicide. Entre 2011 et 2020, 1 193 membres de la Garde nationale et 1 607 réservistes ont également mis fin à leurs jours. Le nombre de décès par suicide parmi les anciens combattants de ces guerres a été estimé, de manière prudente, à 22 261. Le nombre total s’élève à 30 177, soit plus de quatre fois plus que le nombre de morts au combat.